Le nombre de cas avait atteint en 2020 un niveau plancher depuis l’éclatement de la maladie, avant de légèrement augmenter en 2021 et 2022. Mais en 2023, la baisse a repris, et le nombre de cas se situait près de 18% en dessous du niveau d’avant le Covid en 2019, indique lundi l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).
Les 352 cas de l’an dernier sont plus de 70% inférieurs à la moyenne des années 1990, lorsque 1300 nouvelles infections étaient enregistrées en moyenne annuellement. La tendance est clairement au recul depuis 2003.
L’amélioration de la prévention et les mesures rapides pour éviter la propagation ont permis cette évolution, note l’OFSP. Aujourd’hui, presque toutes les personnes contaminées sont au courant de leur infection. Elles sont rapidement traitées, ce qui évite la transmission du virus. La prise de médicaments prophylactiques déploie aussi des effets positifs.
Depuis début juillet, les caisses-maladie prennent en charge les traitements prophylactiques pour les personnes à risques, dans la foulée du programme décidé par le Conseil fédéral pour combattre les infections par le HIV, l’hépatite B et C et les maladies sexuellement transmissibles. L’objectif est que la Suisse soit exempte de toute nouvelle infection par les virus du sida ou de l’hépatite d’ici 2030.